Nori désigne différentes algues rouges comestibles, utilisées dans la cuisine japonaise notamment dans l’élaboration des makizushi et des temaki. Pour autant, lorsqu’elles sèchent, la couleur rouge s’estompe. On distingue alors deux types d’algues séchées : les noires, et les vertes.
Pour obtenir les feuilles de Nori, les algues sont tout d’abord lavées à l’eau douce puis broyées et disposées en fines couches. Les feuilles sont alors prêtes une fois séchées.
Sous sa forme grillée – yakinori -, elle est utilisée en petites feuilles dans les rāmen (nouilles de blé à la chinoise), et accompagne de très nombreux plats sous forme de très fines lamelles, comme sur les soba (nouilles de sarrasin) à la coréenne, dans les sauces, etc… et permet aussi de « rouler » les fameux makizushi. Sous forme de poudre on l’utilise aussi comme épice. Barquette de yakinori
En Corée, des feuilles de yakinori sont aussi vendues salées, dans des barquettes contenant quelques feuilles.
Au Japon, les deux principales variétés de nori cultivées sont Pyropia tenera et Pyropia yezoensis. Leur algoculture existe depuis l’époque d’Edo dans la baie de Tokyo. Pyropia tenera est aussi appelée asakusanori. Anciennement, nori signifiait algue.
En Europe, notamment en France (Bretagne) et en Espagne (Galice), l’algue nori (Porphyra umbilicalis) est cueillie sauvage pour être ensuite commercialisée soit fraîche dans le sel, soit séchée en paillettes. La consommation de nori breton était inexistante avant la fin du xxe siècle. Encore très limitée, cette consommation se développe assez fortement depuis les années 2000, avec l’engouement pour les produits de l’agriculture biologique.
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